Quel est l’avenir des solutions agrivoltaïques en France ?
À une ère où les enjeux climatiques sont de plus en plus importants, l’apparition de nouvelles alternatives énergétiques se multiplie. Les projets agrivoltaïques suscitent beaucoup d’intérêt et se présentent comme l’avenir de l’énergie. Pourtant, ce concept ne date pas du XXIe siècle, mais remonte aux années 80. Aujourd’hui, l’exploitation et la conversion du rayonnement solaire en milieu agricole semblent être la solution face aux changements climatiques.
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Les enjeux des projets agrivoltaïques
Les projets agrivoltaïques sont ambitieux. Ils s’annoncent novateurs en proposant de réduire les impacts des aléas climatiques tout en préservant l’environnement. Ce double objectif les rend fort intéressant autant pour les agriculteurs que les fournisseurs d’énergie.
Depuis une dizaine d’années, l’agrivoltaïque est au centre des préoccupations énergétiques, notamment par l’INRA et Sun’R. Le programme Sun’Agri a permis de développer de nouvelles techniques pour des rentabilités agricoles conséquentes. Rapidement, l’initiative a bénéficié du soutien gouvernemental afin de poursuivre les recherches. Le principe est simple : des panneaux supérieurs sont installés en étages, avec un pilotage dynamique. Cette innovation est empruntée aux techniques de cultures en étages.
Les changements climatiques étant une menace pour l’avenir agricole, les solutions agrivoltaïques tentent d’en réduire les impacts. La hausse croissante des températures représente un véritable danger pour les rendements agricoles et l’environnement en général.
Des options révolutionnaires s’imposent ainsi dans les champs pour empêcher la chute de 35 % des rendements vignobles par exemple. Il s’agit pour les agriculteurs et les exploitants de trouver des solutions efficaces.
Les cultures concernées par les solutions agrivoltaïques ?
La plante est au cœur des procédés agrivoltaïques. Autrement dit, les projets s’articulent autour de ces besoins. Les cultures sensibles aux variations de températures, notamment les fortes chaleurs sont concernées.
Les cultures nécessitant un ensoleillement intégral dans l’année ne sont donc pas adaptées. Trois secteurs sont favorables à l’agrivoltaïsme, à savoir la viticulture, l’arboriculture et le maraîchage.
L’horticulture est également réceptive à cette technique. Ces exploitations sont propices au développement de cette technologie qui aspire à résoudre plusieurs problèmes simultanément. En effet, la régulation du micro-climat permet par la même occasion de produire de l’énergie.
L’agrivoltaïque dynamique est un concept qui réunit l’exploitant agricole et le fournisseur d’énergie. L’exploitation des terres agricoles en champs photovoltaïques constitue souvent un terrain dangereux en matière de négociation et de collaboration. L’agrivoltaïsme rejoint les deux perspectives dans un seul projet.
La situation des solutions agrivoltaïque en France
L’agrivoltaïsme consiste à disposer des panneaux solaires en étages pour réguler à la fois la température, l’humidité et la luminosité. Cette pratique agit sur la culture en général : mûrissement, qualités organoleptiques, etc. Par la même occasion, ces installations produisent de l’énergie grâce au rayonnement solaire. L’électricité photovoltaïque se révèle économique, d’où l’intérêt que les exploitants énergétiques lui portent.
D’ici 2030, l’EDF ambitionne de multiplier davantage la production d’énergie solaire. Celle-ci pourra ainsi couvrir près de 7,5 % de la consommation nationale en 2030. De son côté, le Syndicat des Énergies renouvelables voit plus grand. Il estime 11 % de consommation énergétique qui sera assurée par le solaire dans la même période. L’engouement français pour le solaire s’étend sur l’installation du plus important parc photovoltaïque européen au cours de 2023.
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